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La fin de la journée approchait et je me disais qu'il était temps de trouver un petit motel agréable pour passer la nuit quand mes yeux furent attirés par un panneau publicitaire "Pourvoirie les 4 Chênes : chasse, pêche, hébergement". « Tiens, pourquoi pas une pourvoirie, si l'hébergement y est possible ? je verrai enfin ce que c'est ».
Changement de direction, je suivis les flèches qui me guidèrent sur une route goudronnée sur cinq cents mètres, puis gravée sur quatre à cinq kilomètres. La nuit tombait sur cette route sinueuse au milieu des grands sapins. Je me sentais tout de même un peu perdu et bien petit quand enfin, à la lueur des phares, je vis l'entrée qui montait jusqu'à une grande bâtisse en bois, élevée d'un étage, murs blancs, toit noir, posée sur une petite presqu'île et surplombant un magnifique lac.
J'étais accueilli chaleureusement, comme les Québécois savent si bien le faire, par le propriétaire Guy Lalonde. Les touristes ne visitent pas spécialement le Québec au mois de novembre, et le comportement de ce petit français en pleine nuit, tout seul, le surprenait quelque peu : un farfelu ? un aventurier ou un vrai amoureux de la nature et de la solitude ?
Je rentrais dans le salon où un bon feu de bois réchauffait agréablement l'atmosphère, déjà bien relevée par un groupe de chasseurs de cerfs de Virginie. Chacun, une bière à la main, racontait ce qu'il avait vécu durant sa journée de chasse.
Si des anecdotes particulières étaient arrivées, ou si un chevreuil avait été tiré, ils devaient le noter avant la fin du séjour sur un livre, le fameux « livre d'or de la pourvoirie ». Ce sont ces récits que vous trouverez dans ces pages. Certains sont courts et explicites, d'autres sont rédigés plus longuement mais tous retracent bien l'esprit qui peut régner dans ce paradis de chasseurs et pêcheurs chez nos cousins francophones d'outre-Atlantique.
Nouvelle couverture 2022
Changement de direction, je suivis les flèches qui me guidèrent sur une route goudronnée sur cinq cents mètres, puis gravée sur quatre à cinq kilomètres. La nuit tombait sur cette route sinueuse au milieu des grands sapins. Je me sentais tout de même un peu perdu et bien petit quand enfin, à la lueur des phares, je vis l'entrée qui montait jusqu'à une grande bâtisse en bois, élevée d'un étage, murs blancs, toit noir, posée sur une petite presqu'île et surplombant un magnifique lac.
J'étais accueilli chaleureusement, comme les Québécois savent si bien le faire, par le propriétaire Guy Lalonde. Les touristes ne visitent pas spécialement le Québec au mois de novembre, et le comportement de ce petit français en pleine nuit, tout seul, le surprenait quelque peu : un farfelu ? un aventurier ou un vrai amoureux de la nature et de la solitude ?
Je rentrais dans le salon où un bon feu de bois réchauffait agréablement l'atmosphère, déjà bien relevée par un groupe de chasseurs de cerfs de Virginie. Chacun, une bière à la main, racontait ce qu'il avait vécu durant sa journée de chasse.
Si des anecdotes particulières étaient arrivées, ou si un chevreuil avait été tiré, ils devaient le noter avant la fin du séjour sur un livre, le fameux « livre d'or de la pourvoirie ». Ce sont ces récits que vous trouverez dans ces pages. Certains sont courts et explicites, d'autres sont rédigés plus longuement mais tous retracent bien l'esprit qui peut régner dans ce paradis de chasseurs et pêcheurs chez nos cousins francophones d'outre-Atlantique.
Nouvelle couverture 2022
